Bovins de boucherie Offre modeste en femelles viandées

Dans la viande de haut de gamme, le commerce est assez calme, avec des offres en progression sur les concours d’animaux de boucherie de haute qualité. Les animaux primés se sont pour le moment négociés entre 5,50 € et 7,50 €/kg avec très peu d’animaux au-dessus de 8 €. Cette semaine, à Nancy, ce sont 150 animaux qui ont été présentés. La semaine prochaine, 15 autres concours auront lieu, au cours desquels près de 5 000 animaux seront mis en vente.

Sur les foirails, la modestie de l’offre dans les génisses et les jeunes vaches viandées permet un commerce normal, avec des tarifs relativement stables. Les charolaises R+ à U= lourdes se négocient de 3,85 à 4,12 €/kg net sur les marchés de Cholet ou de Saint-Christophe-en-Brionnais. La vente est calme mais les tarifs se maintiennent dans les vaches plus âgées ou en manque de finition.

Dans les réformes allaitantes de choix secondaire, les tarifs se sont détendus dans l’Ouest, alors que la Région Centre était plus calme. Dans les prochaines semaines, les écarts de prix entre régions devraient se réduire, avec des offres en recul dans le Centre faisant suite aux mises à l’herbe. Les vaches R= lourdes se négocient entre 3,70 et 3,75 €, alors que les animaux plus légers se vendent de 3,58 à 3,66 €. Les animaux de moyenne conformation O se vendent plus facilement face à la demande plus ferme dans le secteur maigre.

La tendance reste légèrement positive pour les réformes laitières, malgré les tentatives des industriels de stabiliser les prix en profitant d’une offre plus régulière dans l’Ouest. Dans le Sud, les disponibilités restent mesurées. Les bonnes prim’holsteins P+/O– se sont négociées cette semaine entre 2,70 et 2,80, voire 2,85 € dans certains abattoirs. Les normandes ou montbéliardes convenables O= se situent entre 3,15 et 3,20 €.

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